Marchent les chevaux du temps
Sur de mornes chemins.
Le ciel factice, opaque et clair,
Couvre à n’en plus finir les arbres mordorés
Qui tremblent à la lumière trompeuse
Murmurent des paroles sages aux gens qui passent
Et bordent le chemin
Avant de tomber tout à coup
Terrassés aux lendemains des siècles par l’éternité sinueuse.